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Cahiers des charges projet CRM : se faire accompagner pour sécuriser chaque étape de votre transformation

Cahiers des charges projet CRM : se faire accompagner pour sécuriser chaque étape de votre transformation

Cahiers des charges projet CRM : se faire accompagner pour sécuriser chaque étape de votre transformation

Un projet CRM qui se passe mal, ce n’est pas forcément un mauvais outil. C’est très souvent un cahier des charges incomplet, flou, ou rédigé en vase clos. Résultat : dérapages budgétaires, adoption en berne, conflits entre métiers et IT… et un CRM qui finit au placard.

À l’inverse, un bon cahier des charges CRM, co-construit et challengé, devient une vraie boussole de transformation. La question clé : faut-il se faire accompagner pour le rédiger et sécuriser les étapes du projet ?

La réponse courte : dans la majorité des cas, oui. Mais pas n’importe comment, ni avec n’importe qui.

Pourquoi le cahier des charges CRM est décisif pour votre business

Un CRM n’est pas un simple “logiciel de plus”. C’est un projet de transformation : commerciale, marketing, parfois même culturelle. Votre cahier des charges devient alors :

Sans cahier des charges solide, vous ouvrez la porte à :

Dit autrement : un cahier des charges CRM bien construit ne garantit pas un projet parfait, mais il réduit fortement la probabilité de rater votre transformation.

Les erreurs classiques quand on rédige le cahier des charges CRM en interne

La plupart des PME et ETI démarrent en se disant : “On connaît notre métier, on va écrire ce dont on a besoin, puis on consultera des intégrateurs.” C’est logique… sur le papier. En pratique, on retrouve souvent les mêmes écueils.

1. Trop centré sur l’outil, pas assez sur les objectifs business

On voit des documents qui listent des fonctionnalités (“pouvoir envoyer des emails”, “avoir des tableaux de bord”, etc.) mais très peu :

Résultat : les intégrateurs répondent surtout avec des fonctionnalités… et pas avec une vision de création de valeur.

2. Sous-estimer la complexité des processus existants

Sur le papier, un “processus de vente” semble simple. Sur le terrain, c’est autre chose :

Sans cartographie sérieuse des processus actuels, le cahier des charges laisse des zones d’ombre, qui se transforment en surcoûts et en retards au moment du paramétrage.

3. Oublier les enjeux de données

La donnée est le nerf de la guerre en CRM, mais dans les cahiers des charges, elle reste souvent traitée en quelques lignes : “nous voulons centraliser nos données clients”.

Ce qui manque souvent :

Or, une mauvaise anticipation des sujets data est l’un des principaux facteurs d’échec ou de dérive dans les projets CRM.

4. Négliger l’adoption utilisateur

Un CRM peut être techniquement parfait et opérationnellement… ignoré. Le cahier des charges se focalise sur “ce que le CRM doit faire”, pas sur “comment les équipes vont l’utiliser demain”.

Les signaux d’alerte :

Résultat : un taux d’adoption faible, des managers frustrés, et un retour à Excel.

Ce qu’un accompagnement externe apporte dès la phase de cahier des charges

Se faire accompagner pour structurer et rédiger son cahier des charges CRM, ce n’est pas simplement “déléguer de la rédaction”. C’est se donner un tiers de confiance pour :

Concrètement, un bon accompagnement va intervenir sur plusieurs axes.

1. Clarifier la vision et les objectifs CRM

Avant de parler fonctionnalités, on parle stratégie :

Cet alignement permet ensuite de prioriser les besoins. Tout ne sera pas fait dès la V1, et c’est très bien ainsi.

2. Cartographier les processus et identifier les vrais leviers de valeur

L’accompagnant anime des ateliers avec vos équipes (marketing, sales, ADV, support, direction…) pour :

La différence par rapport à une réflexion 100 % interne ? Le regard externe qui simplifie, challenge les “on a toujours fait comme ça” et alerte sur ce qui sera difficilement industrialisable.

3. Structurer les exigences fonctionnelles et techniques

À partir de cette matière, l’accompagnant aide à construire un cahier des charges lisible, structuré, et exploitable par les éditeurs/intégrateurs :

Ce document devient la base d’un appel d’offres sérieux, permettant aux prestataires de répondre de façon précise… et donc de deviser plus justement.

4. Anticiper la conduite du changement

Un accompagnement mature ne se contente pas de définir “l’outil idéal” ; il intègre la réalité humaine :

Ces éléments peuvent (et doivent) figurer dans votre cahier des charges, afin de sélectionner un partenaire capable d’accompagner au-delà du simple paramétrage.

Les étapes clés pour co-construire un cahier des charges CRM solide

Accompagnement ou non, certaines étapes sont incontournables pour sécuriser votre transformation. Un partenaire externe va surtout aider à les orchestrer et les structurer.

Étape 1 : cadrage stratégique

Objectif : formaliser le “pourquoi” et le “pour quoi” du CRM.

Étape 2 : collecte des besoins métiers

Objectif : faire parler les utilisateurs, pas seulement les managers. C’est souvent là que la présence d’un tiers facilite la libération de la parole.

Étape 3 : cartographie des processus et des données

Objectif : voir clairement ce qui se passe aujourd’hui, du point de vue “flux” et “données”.

Étape 4 : formalisation et priorisation des exigences

Objectif : transformer tout ce matériau en un cahier des charges exploitable.

C’est aussi à ce stade qu’un accompagnement externe aide à dire “non” à certaines demandes trop spécifiques ou peu scalable.

Étape 5 : préparation de l’appel d’offres et des critères de sélection

Objectif : éviter le “concours de démos” qui fait briller les yeux sans répondre à vos enjeux réels.

Un consultant ou une agence spécialisée peut également vous aider à décrypter les réponses : ce qui est réellement inclus, ce qui est flou, ce qui relève du standard ou du spécifique.

Comment bien choisir l’accompagnement pour votre projet CRM

Se faire accompagner, oui. Mais par qui ? Quelques critères peuvent vous éviter de transformer ce soutien en couche de complexité supplémentaire.

1. Neutralité vis-à-vis des éditeurs

Idéalement, l’accompagnant ne doit pas être rémunéré par un éditeur de CRM particulier. Sinon, le choix de la solution risque d’être biaisé dès le départ, même inconsciemment.

2. Double compétence : métier et technique

Un bon accompagnement CRM croise :

Demandez des cas concrets de projets similaires aux vôtres (taille d’entreprise, secteur, complexité IT).

3. Capacité à animer et à faire émerger la parole

La valeur d’un accompagnement se joue beaucoup dans les ateliers. L’objectif n’est pas de “prendre des notes”, mais de :

N’hésitez pas à évaluer la posture de l’accompagnant lors d’un premier atelier test.

4. Approche pragmatique, pas “usine à gaz”

Votre cahier des charges doit être précis, mais pas illisible. Méfiez-vous des documents de 200 pages qui découragent tout le monde. Privilégiez :

Accompagnement CRM : un coût ou un levier d’économie ?

La question budgétaire revient toujours : “On met déjà un budget conséquent dans le CRM et l’intégration, est-ce bien raisonnable de rajouter un accompagnement ?”

Vu du court terme, c’est une ligne de plus. Vu du projet global, c’est souvent une ligne qui en protège beaucoup d’autres.

Les économies potentielles sont loin d’être anecdotiques :

Pour une PME ou une ETI, l’enveloppe d’accompagnement sur la phase de cadrage et de cahier des charges représente souvent une fraction limitée du budget global CRM… mais elle a un impact direct sur le succès du projet.

Par où démarrer pour sécuriser votre propre projet CRM ?

Si vous êtes à l’étape où “on sait qu’il nous faut un CRM, mais on ne sait pas par quel bout le prendre”, voici une façon simple d’amorcer la démarche :

Avec ces premiers éléments, vous pouvez ensuite :

La tentation de “gagner du temps” en sautant la phase de cahier des charges ou en la bâclant est forte, surtout dans des contextes où tout le monde est déjà surchargé. Pourtant, c’est précisément ce travail de fond qui transformera votre projet CRM en véritable moteur de croissance… plutôt qu’en ligne de budget regrettée dans deux ans.

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